J’ai eu la chance de participer aux conférences PostgreSQL lors des PGDay qui ont eu lieu les 21 et 22 juin dernier à Montpellier.

En tant que novice, j’ai été particulièrement réceptif à la présentation de Perik Rigoudy, étudiant en Master à Lyon, expliquant son parcours et les opportunités qui lui ont permis son arrivée au sein de la communauté PostgreSQL. J’ai pu me retrouver dans son discours, expliquant que durant ses études, il y avait très peu de cas pratiques dans l’univers des bases de données mais énormément de théorie. Mais que l’on peut mettre en pratique lors de notre arrivée en entreprise ou en autonomie et non lors de nos études. C’était d’ailleurs un avis partagé par beaucoup de participants, et ce peu importe la formation et l’époque.

Les conférences m’ont également permis de mieux assimiler certains domaines de mon métier, des outils que j’utilise fréquemment dont je ne connaissais pas le plein potentiel. Je pense particulièrement à la conférence sur Prometheus (outil permettant de récupérer des données sur les bases, requêtes, tables etc…) et son implémentation avec Grafana permettant de les visualiser.

Ensuite, à une époque où le RGPD reste une problématique et un casse-tête pour la plupart d’entre nous, j’ai pu découvrir l’outil PostgreSQL Anonymizer, permettant de masquer assez simplement le modèle de données d’une application. L’avantage de cet outil est qu’il permet de masquer des données pour un seul utilisateur ou plusieurs utilisateurs. Il y a également la possibilité d’exporter ces données de façon anonyme également afin de bien respecter la politique de données privées.

En complément, j’ai découvert la possibilité de créer un nouveau type de données utilisable par un schéma de la base, possédant ses propres caractéristiques et pouvant être attribué en tant que type de champ. À ce système, on peut y intégrer d’autres fonctionnalités comme la création de fonctions (conversions, affichage, validation…) ou encore des opérateurs de comparaison.

Ainsi, pour reprendre le contexte de RGPD en exemple, même si d’autres solutions et outils existent déjà, un type adapté permettrait ainsi de proposer une solution intégrée à des problèmes de manipulation de données.

J’ai pu découvrir des outils, qui dans un premier temps ne me concernaient pas, mais qui pourraient répondre à des futures problématiques. Je pense notamment à l’outil Data2Pg, qui aide à la migration de base de données non PostgreSQL vers une base de données PostgreSQL. C’était une démonstration d’une migration d’une base de données importante en montrant différentes techniques et méthodologies comme la parallélisation en migrant, le filtrage et vidage des tables par exemple.

Enfin, j’ai assisté à des conférences plus complexes pour mon niveau de compréhension mais qui m’ont permis de découvrir l’étendu des possibilités qu’offrent PostgreSQL et j’ai déjà hâte de pouvoir y retourner pour découvrir d’autres fonctionnalités.