En 2016, les dépenses en IT ont subi un véritablement ralentissement, marquées par un recul de 0,6%. Plusieurs phénomènes à cette conséquence ont été observés : le brexit, qui prévoyait une baisse de 2% à 5% des dépenses informatique et des incertitudes politiques qui ont poussé les entreprises à revoir leurs dépenses. Paradoxalement à cela, le brexit devrait jouer un rôle d’accélérateur dans ce domaine en 2017. 

Selon le cabinet d’étude Gartner, les dépenses en IT seraient en hausse pour 2017. Une progression de +2,7% des investissements des entreprises et des ménages est prévue. Elle sera affluée par de nombreuses tendances : la blockchain, le cloud, l’intelligence artificielle et l’économie digitale.

Des dépenses prometteuses

En 2017, les 5 secteurs du marché des IT seront en augmentation. Les services IT devraient croitre de +4,2%, et générer près de 938 Milliards de dollars de facturations. Les ventes de systèmes pour les datacenter gagneront +2,6% grâce aux cloud. Enfin, les logiciels vendus aux entreprises connaitront une hausse exceptionnelle de +6,8%. Cependant, la vente de terminaux (PC, tablettes, smartphones) et les services de communications, quant à eux, seront fragilisées par les politiques de réduction de coûts mises en place dans les entreprises, et stagneront avec respectivement +0,1% et +1,7%.

Les dépenses de logiciels et de services informatiques se ressentent d’autant plus en France et en Allemagne, depuis le brexit. Cependant, d’autres pays émergent dans les dépenses informatiques comme le pays Bas, le Luxembourg et l’Irlande.

La transformation digitale au cœur de ces dépenses  

Depuis quelques années, les entreprises souhaitent digitaliser leur activité. Avec l’avancée technologique, cela est désormais de plus en plus facile et nécessite des coûts moins élevés. Les entreprises préfèrent ainsi de l’assistance digitale, qui leur permettra de gagner du temps et de se concentrer sur des tâches que le digital ne permet pas de faire. Cette digitalisation leur permet notamment d’accélérer leur productivité et d’optimiser les coûts.