# Vers l’infini et au-delà

par Thomas Broyer

Seulement 6 mois après la version 1.0, Astro arrive en version 2.0. Nous l’évoquions en avril dernier, Astro est un framework web JAMStack orienté contenu, à la frontière entre un générateur de site statique (une des manières de l’utiliser) et un framework full-stack comme Next.js, SvelteKit ou Qwik, avec une approche island architecture. Au delà des gains de performance (en développement ou en production), la version 2.0 apporte deux nouveautés majeures :

Dans la série des versions 2.0 dans la JAMStack, on notera aussi la version 2.0 beta d’Eleventy, avec entre autres une notion de composants via WebC, un plugin d’internationalisation, et le rendu at the edge où une page pourra être partiellement pré-générée (ou générée à la volée par un on-demand builder) tout en conservant une partie dynamique générée à chaque requête.

# W3C, Inc.

par Thomas Broyer

Fondé en 1994, le World Wide Web Consortium était historiquement basé sur un modèle hébergé dans lequel le MIT aux États-Unis, l’ERCIM en Europe (précédemment l’Inria en France), l’Université de Keio au Japon et l’Université de Beihang en Chine, emploient le personnel détaché aux tâches du consortium, les hébergent dans leurs locaux, et de manière générale financent les travaux du W3C.

Il y a un an, le MIT a annoncé ne pas renouveler son engagement, avec effet au 31 décembre, et le W3C a donc commencé à réfléchir à une nouvelle entité légale, sous la forme d’un organisme à but non lucratif 501(c)(3) aux États-Unis, annoncé en juin. Le personnel et les actifs du consortium (propriété intellectuelle, contrats, etc.) doivent donc être transférés du MIT vers cette nouvelle entité, et comme le relate Robin Berjon, membre du Bureau du consortium, sur Mastodon, tout ne s’est pas passé sereinement : deux semaines avant la date fatidique, aucun accord n’avait encore été trouvé ! (il le sera finalement une semaine plus tard)

Depuis ce début d’année 2023, le W3C est donc désormais W3C, Inc.