# Node 14 & Ecmascript 2020
par Guillaume Poittevin
Node 14 est sorti le 21 avril. L’annonce officielle c’est ici, un petit condensé des nouveautés par ici. Ce que l’on retient :
- Long-Term Support, suivi activement jusqu’en octobre 2021 et pour la partie sécurité jusqu’en 2023.
- Retrait de l’alerte lors de l’utilisation des ESM (EcmaScript Modules), mais ce n’est toujours pas considéré comme stable 🙃
- Mise à jour du moteur V8 en version 8.1
Ce dernier point nous amène à parler de la norme ES2020, publiée le 02 avril. Ce billet de blog nous présente les nouveautés introduites.
Deux sont d’ores et déjà disponibles avec Node 14 :
- Optional Chaining, fini la corvée des tests à n’en plus finir lorsqu’on parcours un objet
- Nullish coalescing
# Sortie d’Ubuntu 20.04
Par Benjamin Brudo
https://www.omgubuntu.co.uk/2019/10/ubuntu-20-04-release-features
La dernière version LTS (support jusqu’en avril 2025) est sortie le 23 avril 2020 en version stable. Cette dernière a choisi le fossa comme nom de code (Focal Fossa), c’est ce gentil petit félin que l’on peut apercevoir dans Madagascar :
Alors rassurez vous ce trivia n’est pas la seule nouveauté de cette version qui embarque, en vrac :
- Un noyau Linux en 5.4 qui supporte, entre autre, la prise en charge des nouveaux GPU AMD et Intel, le système de fichiers ExFAT et améliore la sécurité.
- Le support ZFS introduit par Ubuntu 19.10 reste expérimental mais est amélioré.
- Le support de WireGuard (protocole libre et récent pour les VPN) est inclu dans le noyau. Il remplacera le protocole vieillissant OpenVPN.
- Un démarrage bien plus rapide grâce à l’algorithme LZ4
La version Gnome 3.36 utilisable de base. Au programme des nouveautés :
- un nouvel écran de connexion
- un nouveau menu Fermer la session / Éteindre
- un panneau de configuration repensé
- des performances améliorées
Il est néanmoins possible d’utiliser les variantes KDE, XFCE, lXQt et Mate au niveau des interfaces.
Côté applicatif, l’application Amazon disparaît enfin et le Snap Store va remplacer l’Ubuntu Software. Les paquets sont dorénavant téléchargés au format snap et plus deb. Cette version arrive aussi avec la fin du support de Python 2. Les dernières applications les plus populaires arriveront dans leurs versions les plus récentes.
Et pour terminer, la version 32 bits est complètement abandonnée au profit de la version 64 bits.
# Compose specification : Encore une libération par Docker Inc
par Guillaume Poittevin
Docker libère tout ! Ce mois ci est arrivé la spécification de docker-compose. L’outil, très utilisé sur les postes de développeurs, bénéficie donc désormais d’un format spécifié et accessible à tous. Il est donc fort probable que nous voyons fleurir des alternatives compatibles.
# La Citadelle : le monolithe et ses avant-postes
par Thomas Broyer
Il y a près de 14 ans dans son livre Getting Real, DHH (David Heinemeier Hansson, créateur de Ruby on Rails et fondateur et CTO de Basecamp) nous enjoignait à utiliser moins de logiciel (la sobriété numérique avant l’heure en somme), en commençant donc par une architecture de monolithe majestueux, comme il la nommait il y a plus de 4 ans maintenant. Il nous suggérait également de traiter les problèmes quand ils arrivent et pas avant, et prendre en compte le passage à l’échelle “plus tard”. Dans un nouvel article, il nous explique donc comment, quand le monolithe majestueux ne suffit plus, en extraire un avant-poste pour former une citadelle, en prenant pour exemple Campfire, l’ancien système de discussion instantanée de Basecamp.
On reste donc dans la même veine que l’article de Kelsey Hightower dont on parlait le mois dernier, dans un esprit anti-microservices. En parlant de microservices d’ailleurs, cette vidéo humoristique, en lien à la fin de l’article de DHH, semble avoir trouvé son public y compris dans des très grands groupes tels Groupon ou même Google.
# Sortie de Geoserver 2.17
par Cédric Darbon
La version 2.17 de Geoserver est disponible en téléchargement depuis le 21 avril. Pour rappel, ce serveur cartographique open source développé en java permet aux adeptes de la geodata de proposer rapidement leurs propres flux OGC à partir de sources de données vecteur ou raster multiples (bases de données, fichiers plats, autres services OGC). Outre les fonctionnalités proposées classiquement par les serveurs cartographiques (diffusion des flux WMS, WFS, WCS, etc.), Geoserver présente l’avantage de disposer d’une interface web d’administration qui favorise sa prise en main par les utilisateurs allergiques aux fichiers de configuration mais également d’une API REST qui autorise l’automatisation des tâches de paramétrage au sein de la chaîne globale de traitement et de publication de la donnée.
Cette version 2.17 apporte son lot de corrections habituelles mais nous livre également quelques nouveautés qui faciliteront le quotidien des usagers.
Une première évolution concerne la sécurisation des accès directement au sein des workspaces, layers et layer groups de Geoserver. Si elle était déjà possible via la rubrique « sécurité des données », cette dernière peut désormais être gérée directement lors de la configuration de l’élément (ajout d’un onglet « security »). Cela apporte une réelle souplesse.
Un des manques de Geoserver était de ne pouvoir gérer directement, via l’interface web, les différentes ressources (fichiers de données, styles, images intégrées dans les styles) nécessaires à la publication des données ainsi que l’arborescence de ces ressources. Un dispositif FTP, SSH, etc. devait ainsi être proposé en parallèle pour palier à cette absence. L’extension « Resource Browser » comble ce vide et propose au sein de la catégorie « Outils » une interface simple permettant de télécharger, téléverser, créer, déplacer, renommer ou supprimer les différents fichiers et organiser ainsi son arborescence comme bon lui semble. Attention néanmoins, cet outil ne fait pas partie des éléments sur lesquels les droits évoqués précédemment sont gérés. Dommage !
Ce n’est pas d’une utilité majeure mais toujours bon à prendre ; désormais, coté administration, il sera possible d’afficher dans les tableaux qui listent les éléments (workspaces, datastores, layers etc.), les dates de création ou de dernière modification. C’est une option non activée par défaut (à activer dans la configuration globale)
Les améliorations concernant la représentation cartographique n’ont pas été oubliées, cette nouvelle version apporte la capacité de mieux gérer les combinaisons entre étiquettes et symboles graphiques le long des entités linéaires (ex : flèche de direction d’une rue et nom de la rue). Toujours dans la catégorie « étiquetage », le moteur de label devrait être en mesure, via le « vendor option » « fontShrinkSizeMin » , de réduire automatiquement la taille des étiquettes jusqu’à une certaine valeur pour garantir un affichage tout en évitant les collisions.
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